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Le mot « pâtisserie » vient de « pâté » !

Le saviez-vous ?
Le mot « pâtisserie » vient de « pâté » !
Eh oui, la pâtisserie moderne, celle des éclairs, mille-feuilles ou tartes aux fruits, tire son nom d’un aliment bien plus rustique : le pâté ! Mais pourquoi, et qu’est-ce que cela nous apprend sur l’histoire de la cuisine ?
Aux origines du mot

Le mot « pâtisserie » vient du vieux français pastisserie, lui-même dérivé de pasté, variante ancienne de « pâté ». Ces mots remontent au latin pastum, qui signifie « pâte » ou « nourriture faite de pâte ».
À l’origine, une pâtisserie désignait n’importe quelle préparation enveloppée dans une pâte, salée ou sucrée : une viande en croûte, un poisson enfermé dans une pâte, ou un dessert comme une tarte.
Autrement dit, la pâte était la vraie vedette : feuilletée, brisée, sablée… peu importait ce qu’elle contenait, cela relevait de la « pâtisserie ».
Une histoire de croûte… et de conservation
Au Moyen Âge, la pâte avait d’abord une fonction pratique, avant d’être gustative :
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Elle servait de coque protectrice, pour conserver les viandes plus longtemps (comme dans les tourtes ou les pâtés en croûte).
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La pâte n’était parfois pas mangée du tout : elle était trop dure et servait juste d’ »emballage comestible ».
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C’est ensuite qu’elle a commencé à être travaillée, enrichie en beurre, en sucre ou en œufs, pour devenir une partie savoureuse du plat.

L’évolution vers le sucré

Avec le temps, la pâte est devenue de plus en plus élaborée et sucrée. Dès la Renaissance, on voit apparaître :
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Des tartes aux fruits, souvent à base de pâte brisée
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Des entremets sucrés et gâteaux
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Des préparations plus légères, comme les choux, sablés, génoises…
La pâtisserie est alors devenue un art à part entière, avec ses propres codes, techniques et métiers. Mais le lien avec le « pâté » d’origine reste visible dans la logique de base : tout ce qui met en œuvre une pâte, qu’elle soit salée ou sucrée.
Le pâtissier… et ses cousins
Autrefois, il existait deux métiers bien distincts :
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Le pâtissier : spécialisé dans les préparations en pâte, souvent salées (viandes, tourtes…)
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Le pastelier : parfois dédié aux sucreries et entremets
Aujourd’hui, le mot « pâtissier » désigne exclusivement celui qui travaille les desserts, viennoiseries et gâteaux… mais à l’origine, c’était un artisan du salé autant que du sucré.
En résumé
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Le mot « pâtisserie » vient de « pâté », lui-même issu du latin pastum (pâte).
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À l’origine, la pâtisserie désignait toute préparation entourée de pâte, salée ou sucrée.
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Le sens a évolué au fil des siècles vers le sucré et l’artisanat du dessert.
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La pâte est restée le fil conducteur, des croûtes de viande du Moyen Âge aux mille-feuilles modernes.